La défaite à Rouen en France et l’élimination de la sélection olympique à Radès ajoutées à la non- retrasmission du match amical ont conclu une «sacrée» soirée.
La semaine dernière, précisément un mardi noir du très pluvieux 10 septembre 2019, le téléspectateur a vu son plaisir gâché par un triste spectacle qui a vu tour à tour l’équipe nationale première s’incliner face aux Ivoiriens à Rouen et les olympiques sortir par la petite porte avec une nouvelle désillusion. La Tunisie a raté même un troisième match avec l’absence de diffusion du match sur la télévision nationale ou même éventuellement sur un canal privé pour des raisons matérielles. Il a fallu se rabattre sur une chaîne ivoirienne satellitaire ou captée via internet pour visionner le match. Un recours pour de nombreux Tunisiens qui tiennent à suivre les matchs de la Tunisie. Il n’y avait aucun motif de satisfaction ni rien de positif à relever. Hormis un sursaut d’orgueil en fin de match pour les Aigles de Carthage avec un but somptueux de Naim Selliti, transfuge d’Ittifak d’Arabie Saoudite ou une victoire pour l’honneur des olympiques contre le Cameroun, la soirée était très mauvaise.
Radès sonnait creux
Contre le Cameroun, malgré la gratuité d’entrée, le stade de Radès sonnait creux tellement il était désert. Les Aiglons ont joué avec cran pour renverser le cours du match tout en se faisant éliminer sur le goal average aller-retour. La bande à Ben Belgacem ne verra pas les JO 2020. Il y a beaucoup de choses à revoir dans toutes les catégories pour se hisser au niveau du ghota international. À deux ans de la CAN 2021 et trois ans du Mondial 2022, la motivation des internationaux semble relativement faible vu le petit jeu sur le terrain. La Tunisie n’ayant joué que durant les cinq dernières minutes du match. Triste spectacle mardi dernier où les inondations ont tôt fait de rappeler que la sélection aussi a pris l’eau…. en France. Grosses désillusions.
